Archives pour la catégorie Santé

Part des diffé­rents secteurs d’ac­ti­vi­tés sur la pollu­tion atmo­sphé­rique en île de France (2012)

Nous nous conten­tons ici de repro­duire les « camem­berts » concer­nant les diffé­rentes sources de polluants atmo­sphé­riques en île de France,. La source de ces « camem­berts » est le rapport d’AirPa­rif 2016 (32 pages) établi à partir de mesures 2012.

La part du trans­port routier va de 66% à 1% . Par ordre décrois­sant : 66% (carbone suie), 56% (NOx), 50% (HAP), 37% (PM1), 35% (PM2,5), 28% (PM10), 14% (COVNM), 10% (NH3), 1% (SO2)

Oxydes d’azote (NOx)Pollution_NOx_par_secteur_ile_france_2012
Parti­cules fines PM10Pollution_PM10_par_secteur_ile_france_2012
Parti­cules fines PM2,5Pollution_PM2.5_par_secteur_ile_france_2012
Parti­cules fines PM1 Pollution_PM1_par_secteur_ile_france_2012
Dioxyde de soufre (SO2)Pollution_SO2_par_secteur_ile_france_2012
Carbone suiePollution_carbone-suie_par_secteur_ile_france_2012
HAP (Hydro­car­bures Aroma­tiques, Poly­cy­liques)

Pollution_HAP_par_secteur_ile_france_2012

Ammo­niac (NH3)Pollution_NH3_par_secteur_ile_france_2012

Compo­sés Orga­niques Vola­tiles Non Orga­niques (COVNM)

Pollution_COVNM_par_secteur_ile_france_2012

Et sans effet parti­cu­liers sur la santé locale, les émis­sions de gaz à effet de serre  tous confon­dus en  équi­valent CO2 :

 Pollution_GES_par_secteur_ile_france_2012

Trou de la sécu : 83% des dépenses sont liées aux mala­dies chro­niques dont le nombre explose

Le « trou » de la sécu on en parle depuis long­temps. Chaque année ou presque des rustines permettent de limi­ter ce trou. Mais, hélas, cela ne conduira qu’à réduire les soins pour un nombre de personnes modestes de plus en plus impor­tant. Le 1 € de parti­ci­pa­tion forfai­taire lors d’une consul­ta­tion chez un méde­cin fait partie de cet arse­nal de rustines visant les plus modestes d’entre-nous.

Or 83% des dépenses de la sécu sont desti­nées à des soins liées au mala­dies chro­niques dont le nombre explose : depuis 1990, les mala­dies cardio­vas­cu­laires ont progressé 5 fois plus vite que la popu­la­tion, le cancer 4 fois plus, les affec­tions psychia­triques 3 fois plus, le diabète 6 fois plus (depuis 2000), …

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Comment se débar­ras­ser soi-même d’une hernie ingui­nale, alter­na­tive à l’in­ter­ven­tion chirur­gi­cale ?

Lettre ouverte à mes méde­cins et conseils pour qui veut tenter mon expé­rience.

Ci-dessous vous trou­ve­rez la lettre envoyée le 2 février 2005 à mes méde­cins, géné­ra­liste et spécia­listes, qui m’ont examiné au sujet d’une hernie ingui­nale en novembre 2004. Vous trou­ve­rez égale­ment un lien sur la page dans laquelle je détaille « ma » théra­pie.

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LA TÉLÉ EN TOUS LIEUX ET À TOUTE HEURE

La Télé et les écrans en géné­ral : des faits , rien que des faits !

Extraits du livre TV lobo­to­mie
CHAPITRE I
LA TÉLÉ EN TOUS LIEUX ET À TOUTE HEURE

« La télé­vi­sion n’exige du spec­ta­teur qu’un acte de courage – mais il est
surhu­main -, c’est de l’éteindre. »
, Pascal Bruck­ner, philo­sophe [161].

« La déci­sion impor­tante consiste à savoir si l’on a une télé­vi­sion ou pas,
si l’on expose les enfants à presque tout ce que la télé­vi­sion offre, ou à rien du tout. »,
Qoshua Meyro­witz, profes­seur de commu­ni­ca­tion à l’uni­ver­sité du New Hamp­shire [162]

« Alors que jusqu’à main­te­nant, la télé­vi­sion enchaî­nait son spec­ta­teur [… ]. elle l’ac­com­pa­gnera demain partout où il ira », François Lost, spécia­liste des médias, profes­seur à l’Uni­ver­sité de Paris 3-Sorbonne [60]

Cet article est à relier à mon article chapeau TV LOBOTOMIE qui présente le livre éponyme de Pascal Desmur­get. Le chapitre II, « LA TÉLÉ ÉTOUFFE L’INTELLIGENCE « , est résumé dans cet autre article.

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Brève de comp­toirs : les pauvres et les écrans plats !

« Les pauvres dépensent l’al­lo­ca­tion rentrée scolaire en télé­phones portables, écrans plats »,
A. Nonyme à la cafét de mon entre­prise, 2014.

Non, les pauvres ne dépensent pas plus que les riches en « futi­li­tés » !
Non, les pauvres n’achètent pas des écrans plats avec l’al­lo­ca­tion de rentrée scolaire !
Non, les pauvres ne consacrent pas une part moindre de leurs reve­nus à leurs enfants que les riches !
   L’autre jour, je discu­tais avec un collègue CSP+ [1]. Celui-ci semblait convaincu que les CSP-  dépen­saient plus en commu­ni­ca­tion et écrans divers (TV, jeux vidéos, …) qu’en culture et loisirs pour leurs enfants. Le fameux mythe de l’achat d’écrans plats avec l’al­lo­ca­tion de rentrée scolaire.
   Voyons voir. Compa­rons, à l’aide des données de l’INSEE, la struc­ture des dépenses des ménages en fonc­tion de leurs reve­nus. Les ménages sont clas­sés selon dix déciles : des 10% aux reve­nus annuels par unité de consom­ma­tion les plus bas, noté D1, aux derniers 10% les plus hauts,  noté D10. Les premiers perçoivent, en moyenne 7.857 €, les derniers 22.315 € (2001) [2].

Premier tableau : il repré­sente les dépenses abso­lues des ménages selon onze postes budgé­taires (loge­ment, trans­port, alimen­ta­tion, ameu­ble­ment, loisirs & culture, restau­rants & hôtels, habille­ment, santé, alcool & tabac, commu­ni­ca­tion, autres).

Depenses_annuelles_selon_type_par_decile_2001.jpg

   On constate que, pour TOUS les postes de consom­ma­tion, les dépenses sont d’au­tant plus impor­tantes que les reve­nus le sont. On remarquera parti­cu­liè­re­ment que les dépenses de trans­ports progressent bien plus vite que les reve­nus. Cela ne semble pas démon­trer que les « pauvres » auraient des voitures trop puis­santes rela­ti­ve­ment à leurs moyens. A moins que ce ne soit parce que plus on est riche plus on travaille loin !

   Voyons main­te­nant les parts prises par chaque poste budgé­taire. Chacun jugera quels postes corres­pondent le mieux aux « futi­li­tés » et lesquels corres­pondent le mieux aux « néces­si­tés ».

Deuxième tableau : part rela­tive de chacun des 11 postes budgé­taires des ménages en fonc­tion des reve­nus.

Part_depenses_annuelles_selon_type_par_decile_2001.jpg

   Premier constat :
  • Loge­ment (loyers, charges, travaux courants d’en­tre­tien, eau, gaz, élec­tri­cité et autres combus­tibles), le premier décile y consacre une part de 10 points de pour­cen­tage de plus (28%) que les trois derniers (18%). Autre­ment dit, les pauvres consacrent à leur loge­ment une part 55% rela­ti­ve­ment plus impor­tante que celle les riches (28% / 18%) ;
  • Alimen­ta­tion : le premier décile y consacre 7 points de % de plus (20%) que les riches (13%). Autre­ment dit les pauvres consacrent à leur alimen­ta­tion une part  54% rela­ti­ve­ment plus impor­tante que celle des riches  (20% / 13%).

   Le loge­ment et l’ali­men­ta­tion consti­tuent-ils des dépenses futiles ? Les pauvres occu­pe­raient-ils des loge­ments « au-dessus de leurs moyens » ? Ou les pauvres seraient-ils contraints de louer (cher) leur loge­ment ? Les pauvres achè­te­raient-ils des denrées « au-dessus de leurs moyens » ?

  Deuxième constat : avec 27 € mensuels, les plus pauvres consacrent 1,3% de plus à leurs dépenses de commu­ni­ca­tion que les plus riches qui y consacrent 53 €, soit le double. Est-ce cela qui fait dire à mon collègue que les pauvres dépensent leur argent en futi­li­tés au détri­ment de leurs enfants ?

  Ci-dessous détail du poste Commu­ni­ca­tion :

Reve­nus D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8 D9 D10
Part
Dépense abso­lue
4,10% 3,68% 3,42% 3,12% 3,19% 3,03% 2,94% 2,98% 2,98% 2,83%
322 € 322 € 358 € 353 € 391 € 398 € 432 € 463 € 535 € 632 €
 
  Où se cachent donc ces fameuses dépenses en « écrans plats » et autres « futi­li­tés » ? Les chiffres 2013 vien­draient-ils démen­tir ceci ? Permet­tez-moi d’en douter : si les écrans plats n’exis­taient pas encore en 2001, il ne manquait pas d’autres « futi­li­tés » sur le marché.
Et main­te­nant, étude de cas :

1) Soit une famille de pauvres qui achète un écran plat « trop grand » tous les cinq ans. Quelle part cela repré­sente-t-il dans le budget selon ses reve­nus ?

2) Consi­dé­rant que les français passent en moyenne 3h30 quoti­dien­ne­ment devant la télé­vi­sion, compa­rez l’heure de distrac­tion télé­vi­suelle à l’heure de distrac­tion cultu­relle (cinéma, expo­si­tion, concert, . . . ) ;

3) Même exer­cice avec les télé­phones portables et autres « futi­li­tés » !

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[1] CSP = Caté­go­rie Socio-Profes­sion­nelle. Selon les clas­se­ments de l’INSEE, ce Profes­seur d’Uni­ver­sité fait assu­ré­ment partie, tant du point de vue de sa quali­fi­ca­tion profes­sion­nelle que de sa posi­tion sociale, de la Classe Supé­rieure de cette nomen­cla­ture.

[2] Comme pour les reve­nus, les consom­ma­tions des ménages sont normées, dans un but de compa­rai­son, en fonc­tion de la taille et de la compo­si­tion du foyer, avec des échelles d’équi­va­lences spéci­fiques à chaque grand poste budgé­taire (cf. enca­dré 1, p. 231 du doc Les struc­tures de consom­ma­tion des ménages à bas reve­nus).

TV LOBOTOMIE

TV lobo­to­mie

les terribles impacts de la télé­vi­sion

sur la cogni­tion, la santé, la socia­bi­lité et la violence,

des adultes et surtout des enfants

  TV Lobo­to­mie est le titre de l’ou­vrage de Michel Desmur­get, cher­cheur français spécia­lisé en neuros­ciences cogni­tives.

   Informé par mon neveu, docteur en psycho­lo­gie cogni­tive et doté d’une parti­cu­lière rigueur scien­ti­fique, j’ai visionné la confé­rence donnée par M. Desmur­get sur le thème de son livre TV Lobo­to­mie. Avant de rédi­ger ce billet, je me suis enquis de regar­der de plus près qui était ce cher­cheur, quelles études scien­ti­fiques il citait, qu’en disaient ses détrac­teurs, . . . Enfin, bref, quelle crédi­bi­lité pouvait-on lui accor­der. N’ayant trouvé aucune faille à sa crédi­bi­lité, je vous fais part de l’in­for­ma­tion qui me semble la plus impor­tante quant aux impacts MESURÉS de la télé­vi­sion sur la cogni­tion, la santé, la socia­bi­lité et la violence, des adultes mais surtout des enfants, êtres en déve­lop­pe­ment par défi­ni­tion.

   Cette infor­ma­tion, impor­tante car aux consé­quences IR-RÉ-VER-SI-BLES, concerne l’im­pact de la télé­vi­sion – et plus large­ment des « écrans » – sur la réus­site scolaire de nos chères têtes blondes. Comme l’ou­vrage et la confé­rence relatent moult études scien­ti­fiques et données chif­frées, je ne vous propose que les deux les plus « parlantes ». Vous pour­rez appro­fon­dir en regar­dant la confé­rence et/ou en lisant le livre. Even­tuel­le­ment, cet inter­view sur France-Info (13′) permet de se faire une idée.

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Remarque impor­tante : quand il est écrit «  c’est l’ef­fet de la télé « , c’est parce que «  c’est l’ef­fet de la télé «  Autre­ment dit ce facteur a été isolé parmi les nombreux para­mètres pouvant jouer un rôle et EN PARTICULIER les facteurs socioé­co­no­miques. C’est la base de tout article scien­ti­fique.

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Première illus­tra­tion

   Elle concerne l’évo­lu­tion des résul­tats des bache­liers étasu­niens à un test d’en­trée à l’Uni­ver­sité portant sur les apti­tudes au langage (SAT-Verbal). Sur le graphe ci-dessous cette évolu­tion (courbe bleue et échelle de droite) est mise en regard du taux de péné­tra­tion des télé­vi­seurs dans les foyers étasu­niens (courbe orange et échelle de gauche).

TV_Lobotomie_SAT_vs_TV_p91.jpg

    Ques­tion légi­time : comment être certain que la télé est la prin­ci­pale respon­sable ?

   Réponse courte : selon vous, quel autre événe­ment pour­rait être survenu afin d’avoir une influence évoluant de manière aussi proche ? Selon l’au­teur, AU-CUN !

   Réponse longue : lire le livre et l’étude à laquelle il y est fait réfé­rence !

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Deuxième illus­tra­tion : le test du bonhomme

   Pour cette étude, 2.000 élèves de 5–6 ans furent soumis à une version rema­niée de « l’épreuve du bonhomme ». Est-il besoin de commen­ter ?

TV_Lobotomie_Test_du_bonhomme_p136.jpg

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   Pour finir, tout de même UN chiffre se passant de tout commen­taire :

TV_Lobotomie_effets-cumulatifs_27e_min_Conf-copie-1.jpg

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   Main­te­nant, si cela vous inter­pelle et que vous tenez à la réus­site scolaire de vos enfants, passez à la vidéo (c’est ici ou ci-dessous) ou mieux au livre (c’est ici en télé­char­ge­ment ou là pour l’ache­ter).
  Pour la partie consa­crée à l’im­pact sur la cogni­tion des enfants, démar­rez à 18’06 » en cliquant ICI et tenez 32 mn ! Vous pouvez égale­ment consul­ter l’en­semble des données avérées (réfé­rences incluses), sur cet article :
CHAPITRE II : LA TÉLÉ ÉTOUFFE L’INTELLIGENCE

 

   Vous pouvez égale­ment consul­ter, accom­pa­gnées de leurs réfé­rences scien­ti­fiques,  la liste des données les plus marquantes concer­nant l’usage de la télé­vi­sion : CHAPITRE I : LA TÉLÉ EN TOUS LIEUX ET À TOUTE HEURE 

   Note : eu égard à la paru­tion du clas­se­ment PISA 2012, j’ai égale­ment réalisé une étude sommaire sur les rela­tions entre les résul­tats du PISA 2012 et l’in­fluence de la télé­vi­sion.

   Quelques infor­ma­tions qui m’ont conduit à accor­der toute ma crédi­bi­lité à l’au­teur de TV lobo­to­mie :

Deux résu­més du livre par des parti­cu­liers :

  Et main­te­nant, n’hé­si­tez pas à commen­ter ci-dessous. Surtout si vous êtes scep­tique !