Qu’on les appelle adventices, herbes folles ou encore flore spontanée, la présence de ce qui est appelé (trop) communément « mauvaises » herbes constitue une pomme de discorde au sein de l’Association syndicale de La Jonchère.
Même si elles ne seront que temporairement présentes, le temps du changement d’affectation des parcelles, certains ne veulent pas voir la moindre d’entre-elles. Ces derniers souhaitent les voir rasées a minima lors des dix passages contractuels de l’entreprise en charge de la tonte de la pelouse. Inutile de dire qu’entre deux passages, certaines ont bien repoussées car libérées de leurs concurrentes à développements moins virulents.
C’est ce qui se pratiquait depuis 38 ans et qui continue à se pratiquer sur certaines parcelles (bordure de pelouses).
D’autres, dont je fais partie, pense qu’afin d’accélérer la transition, tout en en réduisant considérablement le coût, il est plus pertinent de se contenter de déraciner de manière privilégiée celles qui freinent le plus le développement des nouveaux plants et de laisser, temporairement, les autres en place : cette méthode permet – par manque de place et de lumière – de limiter la repousse des premières, les plus encombrantes car à fort enracinement et/ou à croissance rapide. Parmi celles-ci figurent indubitablement le rumex, les pissenlits et les orties. C’est cette méthode qui a été entreprise sur le talus Est (r. Noyelle/Anstaing) depuis deux ans, suite à l’impossibilité d’un désherbage « au bulldozer » (passage de la débroussailleuse) et du manque de sérieux et de discernement dans la réalisation de la méthode proposée (désherbage manuel avec déracinement et discernement) par une entreprise. Sauf à y mettre le prix !
Aujourd’hui, pour ne citer qu’un exemple, le rumex (Rumex Crispus), aux racines très profondes, une plante exotique envahissante (en anglais : invasive species), a quasiment disparu de la Jonchère (voir cette courte vidéo Eliminer le Rumex).
Concernant les bords de pelouse, inaccessible à la tondeuse, l’idéal est la création d’ourlets constitués de massifs de fleurs laissant peu de place à ces « mauvaises » herbes. Nous allons prochainement nous atteler à cette tâche.
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