Septième d’une série d’articles démontant les préjugés sur la pauvreté, l’assistanat, l’immigration, les Roms, . . .
7) Sur le placement des enfants
7–1) « Les enfants placés ont la chance de connaître une vie meilleure et de découvrir un autre milieu que le leur. »
FAUX ! Pour un grand nombre d’enfants et de parents, le placement est une solution qui crée des ruptures profondes alors qu’il pourrait souvent être évité. » Une personne sans domicile sur cinq a dû quitter le domicile de ses parents avant l’âge de 16 ans – proportion six fois plus élevée que dans le reste de la population « (source : Devenir sans-domicile, le rester : rupture des liens sociaux ou difficultés d’accès au logement ? », Économie et Statistique, N° 391–392, 2006, INSEE).
7–2) « Si on place les enfants, c’est à cause de la maltraitance. »
FAUX ! Les causes du placement d’un enfant d’une famille pauvre tiennent souvent aux conditions d’accès de la famille au logement, à la santé, etc. Des difficultés pourraient dans de nombreux cas être résolues par un soutien à la famille qui coûterait par ailleurs moins cher que la solution du placement. « Six milliards d’euros sont dépensés chaque année de façon empirique, sans que l’on cherche à contrôler les acteurs de la protection de l’enfance, ni à connaître l’efficacité de ces interventions » (source : rapport « La protection de l’enfance », Cour des comptes, octobre 2009).
Tout à fait d’accord Patrick. J’aurais aimé faire de même avec mes enfants mais hélas pas de place disponibiles en crèche. Cependant dans l’article, par « placement » on entend « en pension »
Nous avons volontairement mis nos enfants à la crèche dès la première année, 1/2 ou 1 jours par semaine, pour qu’ils puissent faire connaissance avec d’autres enfants et d’autres cultures,
pour qu’ils puissent être confrontés à de petits problèmes de tous les jours. Je peux dire que c’était 100% enrichissant, pour eux comme pour nous (et j’espère pour les autres) !