Taux d’épargne médian par quintile de revenu disponible en 2009
Source : page 55 de la Revue ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 472–473, 2014, INSEE.
Source : page 55 de la Revue ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 472–473, 2014, INSEE.
Cet article fait suite à l’article Au sujet du prix du carbone questionnant de l’utilité ou de la nécessité du prix à donner au carbone afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre l’objectif des +2°C maximum, le fameux facteur 4 concernant les pays riches dont la France fait partie. Dans ce précédent article nous avions survolé les différents impacts du prix du carbone sur les choix de consommation : sur l’alimentation, sur l’énergie (chauffage ou électricité résidentielles), sur les transports de personnes. Nous allons ici nous focaliser sur ce dernier aspect : l’impact du signal prix sur les émissions de gaz à effet de serre dues à l’usage de la voiture particulière.
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De huit pays européens parmi les plus riches, le Royaume-Uni est celui qui a le plus réduit « l’intensité carbone » [1] du secteur transport entre 1990 et 2012. Avec une réduction de 35,74%, juste talonné par la Suède (-34,8%), il fait beaucoup mieux que la France de ce point de vue (-24,9%).
Dans ce billet nous faisons l’hypothèse que, « naturellement », la part des revenus des ménages consacrés aux transports ne croît pas linéairement, voire baisse, avec l’importance de ces revenus. En effet, en France et à partir du 7e décile cette part décroît. Si ceci est vérifié pour d’autres pays, alors cela peut expliquer une baisse « naturelle » de « l’intensité carbone » [1] du secteur transport de ces pays. Nous constatons en effet pour les 9 pays étudiés une très forte corrélation (R2=0,84) entre niveau de vie et niveau d’émissions de GES du secteur transport rapporté à la richesse du pays. C’est ce que nous appelons « intensité carbone » avec des guillemets.
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