Suite au premier confinement de 2020, la gestion de la crise de la Covid 19 a rapidement conduit à un clivage « jeunes »/ »vieux ». En effet, lorsqu’il est apparu que la mortalité due à la Covid-19 étaient quasi exclusivement chez les plus de 65 ans, population en quasi totalité à la retraite, s’est rapidement posé la question : mais pourquoi ne pas recommander, voire contraindre, cette population à se confiner ? Et laisser les autres aller travailler si ils le souhaitaient ?
Ne trouvant pas de réponse rationnelle, je me suis dit : la motivation ne serait-elle pas purement électoraliste ? Autrement dit, les plus de 65 ans ne constitueraient-il pas une part importante des voix de M. Macron, qui très probablement va être candidat en 2022 ?
Verdict : avec une estimation de 46,2% (cf. les données et le mode de calcul ci-dessous), les +65 ans constituent près de la moitié de l’électorat de M. Macron au second tour de l’élection de 2017. Notons qu’au premier tour, les plus de 65 ans représentent 26,3% des voix de M. Macron alors qu’ils n’en représentent que 9,7% pour M. Le pen (source : https://fr.statista.com/statistiques/703904/resultat-vote-election-presidentielle-france-avril-premier-tour-age/)
À partir des données 1 (nombre d’inscrits en 2019 selon 15 tranches d’âge) et 2 (taux de participation au second tour selon 13 tranches d’âge), on obtient le nombre de votants au second tour selon 15 tranches d’âge. Aux trois tranches d’âges 80–84, 85–89, 90+ des données 1 on appliquera le taux de participation des 80+ des données 2.
Puis on cumule ces voix selon cinq tranches d’âge (18–24, 25–34, 35–49, 50–64, 65+) afin de pouvoir les associer aux données 3 (répartition des voix au second tour entre Macron et Le Pen selon 5 tranches d’âge) qui indique que 80% des voix exprimées des 65+ l’ont été pour Macron contre 20% pour Le Pen. On trouve alors 5 280 424 électeurs de 65+ qui ont donné leur voix à Macron sur un total de voix exprimées de 16 719 059, soit 31,6% des suffrages exprimés.
Si vous décelez une erreur ou un biais important, merci de m’en informer !
Ci-dessous quelques liens vers des articles ou des vidéos relatifs aux expériences de délibération via la
stochocratie, c’est à dire par tirage au sort, des représentants du
peuple. Démocratie, rappelons le signifie le pouvoir du peuple. Autant
dire qu’il n’y a aucune démocratie au monde, en particulier nos dites
« démocraties représentatives ».
De nombreux humanistes pensent, et j’en suis, que tous les êtres humains méritent peu ou prou le même bonheur. Si l’on pense d’autre part que « l’argent ne fait pas le bonheur mais qu’il y contribue largement », le pouvoir d’achat (ou niveau de vie) y contribue donc. C’est d’ailleurs à ce titre que parmi les paramètres de l’indicateur universel IDH (Indice de Développement Humain) d’une population donnée (généralement les habitants d’un pays) se trouve le logarithme du PIB-PPA par habitant (PIB-PPA/h) de cette population.
Que deviendrait le PIB-PPA/h de la France si il devenait le PIB-PPA/h mondial ?
Selon la banque mondiale, en 2017 le PIB-PPA/h français s’élevait à 42.850 ($ PPA internationaux courants) contre 16.940 au niveau mondial. Autrement dit, le PIB-PPA moyen d’un français serait réduit d’un facteur 2,55 si l’on accordait à chaque terrien le PIB-PPA/h mondial. Les humanistes favorables à l’immigration sans limite en France seraient-ils, du seul point de vue de l’égalité entre les humains, prêt à voir réduire leur pouvoir d’achat d’un facteur 2,55 ?
Supposons un humaniste gagnant 3.000 € net mensuel. Serait-il prêt à gagner 1.176 € net (montant d’un Smic mensuel net de 2018), sous réserve que l’on conserve le système actuel français de répartition des revenus, des cotisations et prestations sociales, d’accès aux services publics ? Si en outre, toujours dans le même souci du droit au même bonheur via le pouvoir d’achat, on souhaite réduire l’écart de revenus disponibles, ce serait par plus de 2,55 qu’il faudrait réduire ce salaire de 3.000 € net mensuel, lequel se situe largement au dessus du revenu moyen : avec 3.000 € net, soit 3.800 € brut, on fait partie des 10 % des Français les plus riches (valeur 2011, voir simulateur sur Pour une révolution fiscale de T. Piketty & Co, avril 2012). A la base de ces 10% les plus riches, certes, mais tout de même !
Si cette immigration devait donc être limitée, quelles seraient les restrictions à mettre en place ? Quels seraient les critères (humanistes) permettant à tel ou tel humain de s’installer sur le territoire français ou pas ? Vaste débat !
ps : notons que cette répartition se fait entre tous les humains y compris les enfants. Si l’on considère que les enfants ne doivent pas percevoir de revenus, en tout cas les moins de 15 ans qui représentent 35% de la population mondiale, alors ce que percevrait en moyenne un humain serait supérieur aux 1.176 € précédemment énoncés : cette somme serait de 1.810 € (1.176/0,65). Bien évidemment, il est probable que les humains qui auraient des enfants de moins de 15 ans auraient une somme supérieure à ces 1.810 € distribué sous forme de services publics (selon les pays : accès gratuit au système d’éducation, santé, …) ou de revenus (allocation familiale, aide au logement, ….). Et ceux sans enfant une somme comprise entre les deux.
Pour chacun des cas, je vous laisse estimer la véritable raison de ces « éloignements ». Vous pouvez bien sûr la justifier en commentaires.
En 2018, Reporters Sans Frontières a classé la France au 33e rang du point de vue de la liberté de la presse, entre la Slovénie et la République Tchèque. À l’exception de l’Espagne (31e), tous les pays de l’Europe occidentale et nordique sont classés dans les 17 premières places.
La liste des « écartés » par ordre (plus ou moins) chronologique :
Daniel Mermet, journaliste.
Il crée et anime la (trop « gauchiste » ? ) émission Là-bas si j’y suis sur France-Inter durant 25 ans (1989–2014). Après un déplacement à un créneau moins porteur (17h -> 15h) en 2006 , il est finalement licencié et l’émission supprimée. Jugements judiciaires : en novembre 2017, Radio France est condamnée en appel pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse.
Retrouvez-le là : Là-bas si j’y suis
Daniel Schneidermann, journaliste. Il quittera France 5 suite à la suppression de l’émission Arrêt sur images qu’il animait depuis 12 ans (1995–2012). Il fût licencié du Monde en 2003.
Il a longtemps écrit des chroniques hebdomadaires consacrées à l’analyse des images télévisuelles, d’abord dans Le Monde puis dans Libération. Il fût licencié du Monde (2003), un passage de son livre étant jugé « attentatoire à l’entreprise pour laquelle il travaille ». Jugements judiciaires : les prud’hommes de Paris lui donneront gain de cause en 2005, jugement confirmé en appel en 2007.
Retrouvez-le dans sa version web d’Arrêt sur Images ;
Stéphane Guillon, chroniqueur humoriste à la Matinale de France-Inter. Il sera licencié en juin 2010. Quelques semaines avant il s’était moqué d’Eric Besson, alors ministre de l’immigration de N. Sarkozy.
Le 22 mars 2010, dans sa chronique, il assimile Éric Besson à un suppôt du nazisme œuvrant, « en taupe », à l’instauration d’une France « pure et blanche » avec « Marine Le Pen comme présidente » Jugements judiciaires (Prud’hommes et Cour d’appel) : le , France Inter est condamné par le conseil de prud’hommes de Paris à lui verser 212.011,55 € de dommages et intérêts pour licenciement abusif. La cour d’appel de Paris confirme cette décision , ajoutant à la décision précédente 23.000 euros au titre du préjudice moral (2013).
Didier Porte, chroniqueur humoriste. En 2010, quelques jours après le licenciement de Stéphane Guillon (cf. supra), il est licencié de La Matinale et du Fou du Roi, émissions diffusées sur France Inter. Jugements judiciaires : la justice condamne la station de radio à lui verser 250.000 euros pour licenciement abusif (2012).
Retrouvez-le chez Mediapart ;
Aude Ancelin, directrice adjointe de la rédaction de Marianne de 2011 à 2014, puis de la rédaction de L’Obs de 2014 à 2016 dont elle sera licenciée.
Au sujet de L’Obs : propriété à 66 % des actionnaires du Groupe Le Monde, Xavier Niel (Free) et Matthieu Pigasse (banque Lazard) Jugements judiciaires : Le conseil des prud’hommes condamnera l’hebdomadaire à lui verser 90.000 euros d’indemnités pour licenciement « sans cause réelle et sérieuse » ; Retrouvez-la : chroniqueuse au 1 hebdo, animatrice sur le site Là-bas si j’y suis. Elle devient directrice du Média où elle anime l’émission Entretien libre ;
Natacha Polony, journaliste
En 2017, Paris Première (famille Mohn) lui signifie l’arrêt de son émission Polonium, et Europe 1 (Lagardère SCA) celui de sa revue de presse dans la matinale, ainsi que sa participation à deux autres émissions, Médiapolis, et Le débat d’Europe Soir. Jugements judiciaires : le conseil des prud’hommes saisi par Natacha Polony pour « licenciement sans cause réelle sérieuse »., n’a pas tranché (2018) et renvoie l’affaire devant le juge départiteur.
Retrouvez là dans Polony TV ;
OliviaRecasens, directrice adjointe de la rédaction du Point depuis 2006. Licenciée en 2017 parce que son compagnon journaliste au Canard enchainé enquête sur Bolloré ? Peut-être, peut-être pas ! En savoir plus :Olivia Recasens, le Point final ? ;
Romaric Godin : suppression de son poste de rédacteur en chef adjoint à « La Tribune » (2017) ;
André Glucksmann, essayiste.
De décembre 2017 à août 2018, il est directeur de rédaction du Nouveau Magazine littéraire qu’il quitte pour raison de dissonances internes au sujet du traitement réservé au président de la République E. Macron que l’actionnaire majoritaire (C. Perdriel) juge trop critique [Les raisons d’un départ, NML, 2018] ;
Les propriétaires de quelques organes de l’audiovisuel privés (entre parenthèses : principale activité et rang au classement des fortunes françaises)
. TF1, LCI, TMC, … : groupe Bouygues (BTP, 30e)
. BFM Business : Alain Weill et Drahi (téléphonie, 9e)
. Le Monde, L’Obs, Télérama, Courier International : Pierre Bergé (luxe, 363e), Matthieu Pigasse (finance) et Xavier Niel (téléphonie, 11e)
. Libération, l’Express, L’expansion, RMC, … : Patrick Drahi (téléphonie, 9e), E. De Rothschild (banque)
. Le Figaro : Serge Dassault (armement, 5e)
. Europe 1, le JDD et Paris Match : Lagardère (communication, 305e)
. Les échos, Le Parisien, … : Bernard Arnault (Luxe, 2e)
. Le Point : Pinault (Luxe, 7e)
. Canal+, C8, CNews : Bolloré (logistique & transport, 10e)
L’article ici donne l’infographie du « qui possède quoi « .
Informations diverses sur la problématique climatique relativement à l’usage des moteurs diesel vs essence, et plus particulièrement pour les véhicules particuliers.
Lorsque qu’un consommateur privilégie l’achat d’un véhicule diesel, plus bruyant et plus onéreux que son équivalent essence, y a-t-il d’autres déterminants que les seuls différentiels de coûts d’achat (prix du véhicule) et d’usage (consommation de carburant, coût des carburants) entre ces deux types de motorisation. En effet, jusqu’en 2016 a minima, dans quasiment tous les pays la part des diesels progresse ! Continuer la lecture →
Qu’on les appelle adventices, herbes folles ou encore flore spontanée, la présence de ce qui est appelé (trop) communément « mauvaises » herbes constitue une pomme de discorde au sein de l’Association syndicale de La Jonchère.
Même si elles ne seront que temporairement présentes, le temps du changement d’affectation des parcelles, certains ne veulent pas voir la moindre d’entre-elles. Ces derniers souhaitent les voir rasées a minima lors des dix passages contractuels de l’entreprise en charge de la tonte de la pelouse. Inutile de dire qu’entre deux passages, certaines ont bien repoussées car libérées de leurs concurrentes à développements moins virulents.
C’est ce qui se pratiquait depuis 38 ans et qui continue à se pratiquer sur certaines parcelles (bordure de pelouses).
D’autres, dont je fais partie, pense qu’afin d’accélérer la transition, tout en en réduisant considérablement le coût, il est plus pertinent de se contenter de déraciner de manière privilégiée celles qui freinent le plus le développement des nouveaux plants et de laisser, temporairement, les autres en place : cette méthode permet – par manque de place et de lumière – de limiter la repousse des premières, les plus encombrantes car à fort enracinement et/ou à croissance rapide. Parmi celles-ci figurent indubitablement le rumex, les pissenlits et les orties. C’est cette méthode qui a été entreprise sur le talus Est (r. Noyelle/Anstaing) depuis deux ans, suite à l’impossibilité d’un désherbage « au bulldozer » (passage de la débroussailleuse) et du manque de sérieux et de discernement dans la réalisation de la méthode proposée (désherbage manuel avec déracinement et discernement) par une entreprise. Sauf à y mettre le prix !
Aujourd’hui, pour ne citer qu’un exemple, le rumex (Rumex Crispus), aux racines très profondes, une plante exotique envahissante (en anglais : invasive species), a quasiment disparu de la Jonchère (voir cette courte vidéo Eliminer le Rumex).
Concernant les bords de pelouse, inaccessible à la tondeuse, l’idéal est la création d’ourlets constitués de massifs de fleurs laissant peu de place à ces « mauvaises » herbes. Nous allons prochainement nous atteler à cette tâche.
Mais qu’est-ce donc qu’une « mauvaise » herbe ?Cliquez ici
Nous proposons ici un inventaire, non par ordre alphabétique, mais selon l’« impopularité » décroissante des « mauvaises » herbes présentes à la Jonchère.
Sur le podium nous trouverons donc : la grande ortie, le pissenlit et le rumex. Puis quasi ex-aequo : la bourrache, le laiteron rude, le chardon des champs, le chénopode podagraire, . . .
Et probablement mieux acceptées : le séneçon, la digitale pourpre, …
La grande ortie, le pissenlit et le rumex :
Je ne m’étendrais pas sur la grande ortie, le pissenlit et le rumex car, en effet, pour d’autres raisons que la valeur esthétique que je leur octroie, leurs encombrement et enracinement profond incitent à se débarrasser de celles-ci en premier. Et ce, malgré leurs valeurs écologiques. Un seul exemple: la grande ortie est la SEULE plante hôte de la chenille de la Vanesse de l’ortie (Aglais urticae), alias la Petite Tortue. Cependant la grande ortie étant abondamment présente dans le bois de la Noyelle voisin (et dans une moindre mesure dans la parcelle « naturelle » de mon jardin), l’éliminer à La Jonchère ne devrait pas porter à conséquences sur la population de ce papillon dan,s les environs. Il n’en va pas de même pour le séneçon.
D’ailleurs, quand avez-vous vu le ou les derniers ? Où ? Répondez dans les commentaires, s’il vous plaît !
Personnellement, alors que j’en voyais régulièrement dans le jardin familial de mon enfance, après en avoir aperçu un seul depuis dans le coin sauvage de mon jardin il y a quinze jours, j’en ai trouvé une douzaine de chenilles sur . . . . quelques pieds de séneçons présents. Probablement, venait-il d’y pondre.
En voici la preuve en images (pour qui reconnaît mon jardin) :