Nous proposons ici un inventaire, non par ordre alphabétique, mais selon l’« impopularité » décroissante des « mauvaises » herbes présentes à la Jonchère.
Sur le podium nous trouverons donc : la grande ortie, le pissenlit et le rumex. Puis quasi ex-aequo : la bourrache, le laiteron rude, le chardon des champs, le chénopode podagraire, . . .
Et probablement mieux acceptées : le séneçon, la digitale pourpre, …
La grande ortie, le pissenlit et le rumex :
Je ne m’étendrais pas sur la grande ortie, le pissenlit et le rumex car, en effet, pour d’autres raisons que la valeur esthétique que je leur octroie, leurs encombrement et enracinement profond incitent à se débarrasser de celles-ci en premier. Et ce, malgré leurs valeurs écologiques. Un seul exemple: la grande ortie est la SEULE plante hôte de la chenille de la Vanesse de l’ortie (Aglais urticae), alias la Petite Tortue. Cependant la grande ortie étant abondamment présente dans le bois de la Noyelle voisin (et dans une moindre mesure dans la parcelle « naturelle » de mon jardin), l’éliminer à La Jonchère ne devrait pas porter à conséquences sur la population de ce papillon dan,s les environs. Il n’en va pas de même pour le séneçon.
Le séneçon
Comme son nom l’indique, le Séneçon constitue la plante hôte unique de l’Ecaille du . . . séneçon, alias le Carmin (Tyria jacobaeae) papillon dont je vous laisse seul juge de l’intérêt que vous lui portez. Sachez juste que, si il ne fait pas (encore ?) partie de la liste rouge des 16 espèces de papillons menacées de disparition en France métropolitaine(UICN, 2012), sa population s’est considérablement réduite dans la métropole lilloise et bien au-delà.
D’ailleurs, quand avez-vous vu le ou les derniers ? Où ? Répondez dans les commentaires, s’il vous plaît !
Personnellement, alors que j’en voyais régulièrement dans le jardin familial de mon enfance, après en avoir aperçu un seul depuis dans le coin sauvage de mon jardin il y a quinze jours, j’en ai trouvé une douzaine de chenilles sur . . . . quelques pieds de séneçons présents. Probablement, venait-il d’y pondre.
En voici la preuve en images (pour qui reconnaît mon jardin) :